• Voici de quoi remettre un peu d’ordre sur certaines idées reçues sur le Costa Rica.


     

    Non, le Costa Rica n’est pas une île

    Je ne sais pourquoi, et peu de monde doit avoir la réponse à cette énigme : les gens pensent que le Costa Rica est une île ! Est-ce le caractère paradisiaque et les paysages de carte postale du pays qui nous induisent en erreur.

    Un beau pays ne peut-il pas être continental ? Et bien non, le Costa Rica n’est pas une île mais bel et bien un pays continental entre le Panama et le Nicaragua au cœur de l’Amérique centrale. Et c’est d’ailleurs là que réside son extraordinaire richesse car le Costa Rica est en fait le lien entre les Amériques du Nord et du Sud. Sa biodiversité est due à cette position géographique exceptionnelle :  le pied droit baignant dans les eaux chaudes des caraïbes, le pied gauche dans les eaux paisibles ou caractérielles de l’océan pacifique et son centre traversé d’une chaîne de montagne.

     

    Non, le Costa Rica n’est pas un pays dangereux

    Le Costa Rica et plus généralement l’Amérique latine n’ont pas la réputation d’être les pays les plus sûrs de la planète. Enlèvements, meurtres, drogues, armes viendront à l’esprit d’un certain nombre de personnes néophytes lorsqu’on leur parlera de l’Amérique Latine. Si certains pays comme le Vénézuela ou encore le Honduras et le Salvador sont des pays où l’insécurité est relativement élevée, la plupart des pays de l’Amérique latine n’ont aujourd’hui plus grand-chose à envier à la sécurité dans les pays d’Europe occidentale. Le Costa Rica fait figure d’exemple en la matière. Démilitarisé, parmi les plus stable de l’Amérique latine, la corruption y est réduite et  la paix et la sérénité règne dans ce pays où la devise centrale de ses habitants est « Pura Vida » traduisible par « profite de la vie » ou encore « la vie, la vraie ». Mais il est difficile de traduire cette expression qui est bien plus profonde dans les gestes que dans les mots. Il vous faudra venir découvrir le Costa Rica pour véritablement comprendre le sens de « Pura Vida ». Nous conseillons la même prudence en voyageant au Costa Rica que sur les côtes françaises ou espagnoles. Surveillez vos affaires, n’affichez pas de signes ostentatoires de richesses et renseignez-vous sur les zones à éviter et vous vivrez un séjour sans soucis et sans problèmes…

     

    Non, le Costa Rica n’est pas un pays sous-développé

    Bien que le nom de « Costa Rica » n’évoque pas vraiment la pauvreté, les néophytes seront tenté d’imaginer le Costa Rica comme un pays pauvre, peu éduqué, loin du niveau de vie de l’Europe Occidentale.

    Si le niveau de développement est encore loin de celui de la France d’un point de vue économique, le Costa Rica reste toutefois un pays relativement développé et même, particulièrement précurseur dans un certain nombre de domaines.

    Pour preuve deux exemples des plus évocateur du développement du pays :

    • Le pays a renoncé à son armée il y a plus de cinquante ans et a considérablement concentré ses efforts dans les domaines de l’éducation et de la santé. Aujourd’hui le pays fait figure d’exemple pour tous ses voisins latinos et concoure dans la cour des grands en termes d’alphabétisation et de niveau de vie de ses habitants.

    • Le pays a décidé, depuis plusieurs décennies là aussi, de placer la nature au cœur de son processus de développement. Mais, à l’inverse du Brésil qui fait particulièrement figure de mauvais élève en la matière, le Costa Rica a décidé de se développement par la préservation plutôt que la destruction de son écosystème. Il est aujourd’hui parmi l’un des pays les plus avancés en termes de politique environnementale et de développement durable.

     

    Alors, le Costa Rica c’est quoi ?

    Vous l’aurez compris, le Costa Rica est un pays exceptionnel à de nombreux points de vue.

    Lors de votre voyage au Costa Rica vous pourrez y découvrir une des plus belles diversités de faune et de flore de la planète, des habitants éduqués et soucieux de leur environnement, un pays sûr et attachant, enfin bref, un concentré de  Pura Vida !

     

     


    votre commentaire
  • On part quand ? En saison sèche, au bord de mer, les températures montent rarement au dessus de 35°C et la province du Guanacaste (Pacifique nord) peut connaître plusieurs mois sans une goutte de pluie. Côté Caraïbe, le taux d’humidité dans l’air est plus élevé que dans les autres régions.

    C’est dans la Vallée Centrale que les températures sont les plus agréables que vous découvrirez « la ville au printemps éternel » entre 20°C et 26°C.

    En saison verte, la saison des pluies commence en mai et connaît généralement un répit de mi-juillet à mi-août pour reprendre de manière assez forte de septembre à novembre. Les pluies, souvent violentes et courtes, arrivent généralement vers 16 h et le lendemain matin le soleil brille de nouveau.

    Quelle que soit la saison, vous pouvez voyager au Costa Rica. De plus en plus de touristes viennent pendant la saison verte pour admirer l’éclosion de la flore et profiter de meilleurs prix car cette période est considérée par les professionnels comme saison basse. Il vous faudra seulement prévoir vos activités tôt le matin.


    votre commentaire
  • Sur une si petite superficie, le Costa Rica avec sa 100% nature et sauvage topographie si particulière, offre un site d'observation exceptionnel. En effet, un relief élevé aux sommets culminant à 3800 m, des plaines littorales au climat influencé par l'Atlantique à l'est et le Pacifique à l'ouest, enfin les forêts tropicales sèches ou humides, font du Costa Rica un cas d'école en matière d'écosystèmes étonnants. Où que vous soyez dans le pays, vous n'échapperez pas à cette biodiversité. 

     

    100% nature et sauvage 10 000 espèces de plantes, 1 400 espèces d'orchidées, 15 000 espèces de papillons, 870 espèces d'oiseaux, 231 espèces de mammifères, 220 espèces de reptiles, 160 espèces d'amphibiens, 34 000 espèces d'insectes, 1 600 espèces de poissons. Certains parcs ou réserves sont des must pour l'observation de la faune et de la flore : Tortuguero, Palo Verde, Monteverde, Chirripo, La Amistad et Corcovado. Dans la plupart des cas, il vous faudra un guide pour les visiter. En fonction de la durée de votre séjour et de vos centres d'intérêts, nous adapterons votre circuit. Alliant une politique de conservation de la nature active depuis les années 60 à un développement associant écologie et économie, le Costa Rica est sans conteste unique au monde. Près de 30% du territoire est protégé : 25 parcs nationaux, 9 réserves écologiques, 30 réserves nationales de faunes, 12 réserves forestières, auxquels il faut rajouter les nombreuses réserves privées. L'écotourisme est devenu la première ressource du pays et lors de votre séjour, vous découvrirez ce paradis vert abritant une diversité incroyable de biotopes. Si certains pays sont prisés pour leur culture, leurs monuments ou leur architecture, le Costa Rica est recherché pour son monde du vivant, véritable leçon de biologie "in situ".

    100% nature et sauvage


    votre commentaire
  •  Sur la ceinture de feu du Pacifique, le Costa Rica est aussi une terre de volcans, on en compte 116 dont 5 sont actifs et 2 endormis.

    Le Costa Rica compte 27 parcs nationaux, 58 refuges, 32 zones protégées, 15 zones humides marécageuses, 11 réserves forestières et 8 réserves biologiques. L’ensemble représente 25% de son territoire.

    Costa Rica; le pays des volcans

    VOLCAN ARENAL

    Le parc national du volcan Arenal se situe dans la région nord-ouest du Costa Rica, entre les contreforts de la Cordillère de Tilarán et les plaines de San Carlos.

    La particularité de ce parc est l’impressionnant et majestueux volcan Arenal : un cône presque parfait de 1.633 m d’altitude et dont les éruptions régulières offrent un des paysages naturels les plus extraordinaires et impressionnants du Costa Rica. L’Arenal est un jeune stratovolcan et sa première éruption date d’il y a 7 000 ans ce qui fait de lui le volcan le plus jeune du Costa Rica. Outre les coulées de lave le volcan produit régulièrement des nuées ardentes. Avant juillet 1968, l’Arenal était considéré comme un volcan éteint. Le 29 juillet 68 ce sont 3 cratères (A, B, et C) qui s’ouvrirent lors d’une explosion et provoqua une coulée pyroclastique de forte intensité, qui dévasta la zone sur 12 km à la ronde et tua 87 personnes. Puis, ce sont des périodes d’activité intense suivies d’activité plus basse qui en on fait une attraction touristique.
    Depuis décembre 2010, l’Arenal est entré en phase de repos mais conserve une activité volcanique. Les effusions de lave ont cessées mais des nuées ardentes continuent de démontrer cette activité ainsi que les émissions de gaz et les experts sont loin de penser que le volcan se rendort contrairement à ce que l’on lit ici et là.  Les volcanologues et l’OVSICORI (observatoire vulcanologique et sismologique du Costa Rica) mettent d’ailleurs toujours en garde quant au risque volcanique toujours élevé suivant les mesures des pluies acides, les prélèvements et le suivi sismique. 

      

    VOLCAN IRAZU

    Situé sur la Cordillère volcanique centrale, à 31 km au nord de la ville de Cartago, il faut compter 45 mn pour arrivé à l’entrée du parc. Le cratère est tout proche et l’accès très aisé. Le nom d’origine indienne, Iztarú, signifie « montagne bruyante » ou »tremblement ». Au fil des ans, la transmission orale l’a changé en Irazú.

    Costa Rica; le pays des volcans

    L’Irazú est l’un de 5 volcans actifs du Costa Rica et possède une longue histoire de cycles éruptifs. C’est là que naissent différentes rivières du pays qui alimentent les fleuves comme le Reventazón,  le Chirripo, la rivière Sarapiquí et le Rio Grande de Tárcoles.

    5 cratères se sont formés au fil de l’activité géologique du colosse mais le principal, le Diego de la Haya, est le plus visité. Son diamètre de 600 m forme un lac acide assez impressionnant. Son jumeau, le Turrialba est situé à vol d’oiseau à 8 km. Toutefois, l’activité de l’un et de l’autre sont totalement indépendante.

    L’éruption qui laissera un souvenir dans les mémoires des costariciens est sans nulle doute celle de 1963 où le monstre s’est mis à cracher des pluies de cendre et de pierres qui se sont répandues jusqu’à San José. Durant plus de 2 ans le volcan n’a cessé son activité intense et les habitants devaient fréquemment sortir avec un parapluie.
    Plus récemment, en 1994, une forte éruption à provoquée une avalanche de pierre de plus de 20 km. Depuis, ce sont des fumerolles gazeuses et acides qui font l’essentiel de l’activité volcanique.

    C’est un volcan très surveillé car instable. La base a en effet était par le passé plusieurs fois mise à rude épreuve et les mouvements liés à l’activité sismique de la zone provoque régulièrement des déplacements massifs. La ville de Cartago est construite en partie sur cette base et les risques sismologique en font la zone à plus haut risque de la vallée centrale.

    La végétation a subit de nombreux bouleversements suite aux diverses éruptions. C’est une végétation plutôt rase qui couvre aujourd’hui les pentes du volcan. La faune y est rare mais quelques coyotes, porcs-épics, tatous y ont été signalés. Des pics verts et des colibris sont les oiseaux les plus nombreux observables.

    Nous conseillons de visiter aux premières heures d’ouverture le volcan car il est fréquent qu’il se couvre à la mi-journée, vois plus tôt.

     

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires